(French translation below)
The state of the world is a source of worry for many of us.
In a world rife with conflict and environmental crises, pursuing peace is not just a personal quest—it’s a universal need. The litany of global challenges—from climate change and biodiversity loss to social unrest—can be overwhelming.
We, human beings, are too busy fighting amongst ourselves.
This raises a crucial question: What can one person do amidst such vast issues?
This is where my journey for peace begins. Not with grandiose gestures, but with the fundamental belief that change starts from within.
I am so small, one among billions,
I am not even an ant in an anthill, seemingly insignificant, but I hold a power that is undeniably potent: the ability to foster peace in my own life.
Peace, I’ve come to understand, is not the eradication of problems but the resolution of conflicts.
It’s about aligning actions with values, bridging the gaps between thought and deed, and confronting the dissonance that leads to regret.
Do I sometimes do things that go against my will, my intentions and my values? Yes.
Do I sometimes eat the symbolic chocolate chip cookie with the can of Coke and the bag of chips? Yes.
This pursuit of emotional balance and peace is not about harsh self-judgment but about nurturing self-compassion.
Peace is a process. It requires the intention to avoid conflict but not to ignore problems. It requires the willingness to observe myself and to question my automatic reactions. Curiosity is one key. When we stop being curious, we become arrogant. Curiosity and openness breed humility.
Compassionate inquiry is a way out of conflict, within myself and in the world.
Freedom is important for peace.
True freedom, the cornerstone of peace, comes from recognizing my choices and courageously committing to a wiser, less self-centred path.
It is a continuous process, a commitment to learning and growth that will resonate beyond my own experience, hopefully contributing to a broader collective harmony.
Each individual’s journey towards inner peace can ripple outwards, influencing our interactions with others and the environment.
By fostering tranquility within, we can create a foundation for external peace—one that supports dialogue over division, understanding over uncertainty, and unity over individualism.
As we each tend to our internal landscapes, the world begins to reflect these patches of serenity, gradually transforming the global tapestry into a more sustainable one.
Our personal quests, though seemingly small, are integral threads in the larger fabric of humanity’s shared narrative toward peace.
Thank you.
—————————- French translation —————————-
Ma quête personnelle pour la paix…
L’état du monde est une source d’inquiétude pour beaucoup d’entre nous.
Dans un monde en proie aux conflits et aux crises environnementales, la recherche d’une paix durable n’est pas seulement une quête personnelle, c’est un besoin universel. La litanie des défis mondiaux – du changement climatique à la perte de biodiversité en passant par les troubles sociaux – peut être accablante.
Nous, les êtres humains, sommes trop occupés à nous battre entre nous.
Cela soulève une question cruciale : Que peut faire une seule personne face à des problèmes aussi vastes ?
C’est là que commence mon voyage vers la paix. Non pas avec des gestes grandioses, mais avec la conviction fondamentale que le changement commence de l’intérieur.
Je suis si petit, un parmi des milliards,
Je ne suis même pas une fourmi dans une fourmilière, apparemment insignifiante, mais je détiens un pouvoir indéniable : la capacité de favoriser la paix dans ma propre vie.
J’ai compris que la paix n’est pas l’éradication des problèmes, mais la résolution des conflits internes.
Il s’agit d’aligner les actions sur les valeurs, de combler le fossé entre les pensées et les actes, et d’affronter les dissonances qui mènent au regret.
Est-ce qu’il m’arrive de faire des choses qui vont à l’encontre de ma volonté, de mes intentions et de mes valeurs ? Oui.
Est-ce qu’il m’arrive de manger le biscuit symbolique aux pépites de chocolat avec la canette de Coca et le paquet de chips ? Oui.
La recherche de l’équilibre émotionnel et de la paix ne consiste pas à se juger sévèrement, mais à nourrir l’autocompassion.
La paix est un processus. Elle requiert l’intention d’éviter les conflits, mais pas d’ignorer les problèmes. Elle requiert la volonté de m’observer et de remettre en question mes réactions automatiques. La curiosité est l’une des clés. Lorsque nous cessons d’être curieux, nous devenons arrogants. La curiosité et l’ouverture d’esprit engendrent l’humilité.
La recherche de la compassion est un moyen de sortir du conflit, en moi-même et dans le monde.
La liberté est importante pour la paix.
La véritable liberté, pierre angulaire de la paix, vient de la reconnaissance de mes choix et de l’engagement courageux dans une voie plus sage et moins égocentrique.
Il s’agit d’un processus continu, d’un engagement à apprendre et à grandir qui résonnera au-delà de ma propre expérience et contribuera, je l’espère, à une harmonie collective plus large.
Le cheminement de chacun vers la paix intérieure peut se répercuter vers l’extérieur, influençant nos interactions avec les autres et l’environnement.
En favorisant la tranquillité intérieure, nous pouvons créer les bases d’une paix extérieure qui privilégie le dialogue plutôt que la division, la compréhension plutôt que l’incertitude et l’unité plutôt que l’individualisme.
À mesure que nous prenons soin de nos paysages intérieurs, le monde commence à refléter ces parcelles de sérénité, transformant progressivement la tapisserie mondiale en une tapisserie plus durable.
Nos quêtes personnelles, bien qu’apparemment modestes, font partie intégrante de la trame plus large de l’histoire commune de l’humanité vers la paix.
Martin Pham Dinh 